La Chine fait feu de tout bois, et fait preuve en matière énergétique d’un activisme tous azimuts.
A l’heure actuelle, deuxième pollueur au monde, le pays qui sera sans doute d’ici peu le premier, ne semble pas idéologiquement lié à quelque sorte de source d’énergie que ce soit.
En effet, elle mise aussi sur un développement fort de la micro-électricité, (150 milliards de Kwh produit en 2006 pour 50 millions de kw de capacité). Jusqu’à présent 1600 districts ont construits leur centrale.
De plus, une bonne partie du pays est sinon pas encore électrifiée, mais souffre au moins de problèmes d’approvisionnement récurrents.
Il faut donc voir, dans cette diversification chinoise, l’absence de tout partie pris du gouvernement chinois. Toute source est bonne à prendre, même petite, même s’il faut en faire beaucoup, même si en terme global, cela ne représentera jamais grand chose.
La crainte du gouvernement chinois est la suivante : entendre dire que le mandat du ciel est retiré à la dynastie, il faut donc que l’effort du gouvernement pour améliorer la vie quotidienne soit visible de tous. En ce qui concerne les campagnes, souvent considérées comme oubliées du pouvoir central, une électricité locale crée du travail et a un impact économique, politique et humain immédiat.
Pour la micro-électricité, le gouvernement français pourrait en prendre de la graine. Là aussi, il y a des dizaines de milliers de centrales à construire, ou plus souvent à reconstruire.

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