L’Ukraine a été au centre d’une manoeuvre de grand style en 2005, appelée « révolution orange« . Il est clair qu’à l’est certains ne pensent pas les frontières intangibles. Notamment les polonais qui n’ont pas accepté encore les frontières actuelles. Ils révent clairement de reconquérir les limites de la grande Pologne du 17° siécle, ils ont été aidé grandement en cela par des services spéciaux américains lors de la dite révolution orange. Il est calir qu’il est facile de remporter un succés, il faut de l’argent et une structure. Le problème de l’Ukraine, c’est que s’il lui était facile de cracher
à la figure du voisin russe, il est beaucoup moins aisé de perséverer dans cette voix. Pour une seule bonne raison, le poids économique Usa et Pologne réuni est faible, mais le poids économique et énergétique russe est considérable. Surtout qu’à l’époque le gaz russe était vendu à l’ukraine le QUART du prix mondial, prix qu’on peut consentir à un vassal, mais pas à un ennemi. Le bon point a été relevé par le Kremlin, qui a profité de l’occasion pour réevaluer fortement ses prix. Aussi 2006 a t’il vu la déconfiture électorale de Youtchenko, ramené à 81 députés à la chambre, le triomphe de ses ennemis Yanoukovitch (186 députés) et Timochenko (129 élus). Une bonne part du pays est soit russe, soit russophone. Le président Youtchenko a donc dissous la chambre et provoqué d’autres élections. Energiquement parlant, le lien économique est trop fort avec la Russie, les interpénétrations économiques trop importantes pour être aisément remises en question. De plus il est clair qu’aujourd’hui, l’Ukraine ne fera jamais partie de l’Ue. Donc, tempête dans un verre d’eau dans « la terre des confins ».

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