Une nouvelle technique de panneaux solaires photovoltaïque est industrialisé depuis le début de cette année. Elle a l’intérêt de se passer de silicium, qui était un goulot d’étranglement industriel pour le photovoltaïque.
Cette technique existe en plusieurs variantes :
– Cis (cuivre indium sélénium). Une mince couche métallique de 5 microns est déposé sur du verre ordinaire. Le rendement est un peu inférieur au silicium.
– dsig (diséléniure de cuivre indium gallium),
– dssc (dioxyde de titane).
La « fiévre du solaire », va donc toucher le monde entier. En effet, toute nouvelle technique industrielle est sujet à une mise au point. Mise au point qui devrait diviser le prix de revient par 4…
Mais d’une manière générale, l’évolution industrielle est toujours la même : passage d’une technologie peu efficace et gourmande en énergie, à une technologie trés efficiente et de fabrication à la fois de masse et aisée. L’épaisseur des capteurs en est le signe le plus visible : passage de 200 microns à 5…
Les capteurs industrialisés qui seront commercialisés à partir de 2007-2008 auront des rendements de 30 % (contre 40 aux meilleurs prototypes, et de 12 à 18 pour les capteurs actuels).
Le prix de l’électricité photovoltaïque est plus élevé en Allemagne qu’en France, le coût de l’installation, beaucoup plus compétitif, et la volonté politique plus affirmée qu’en France, où les politiques veulent à tout prix sauver la peau du soldat Nuke.
L’installation du solaire se fera donc en France contre les autorités, par une véritable volonté populaire…
Quand on nous parle de mondialisation, on nous fait part de la partie idéologique, et non de ce qu’elle est vraiment : la diffusion de techniques. Mais on ne peut lutter contre la diffusion du progrès technique. Avec un rendement de 30 %, un panneau de 10 M2 couvre pratiquement les besoins énergétique d’une famille (3500 kwh hors chauffage), avec 20 M2, c’est un excédent notable…

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