L’assemblée nationale avait voté une loi prévoyant un crédit de 25 % des dépenses (plafonné à 8 000 euros) pour aider les particuliers à installer des systèmes de récupération d’eaux pluviales.
Il était prévu à l’origine à 40 % plafonné à 5000 euros, mais le sénat, ayant à coeur le sort des pôvres (les compagnies des eaux), ne voulait que 15 % plafonné à 6000 euros.
Nouvelle tentative de détournement : le ministre de l’environnement et du logement doit fixer la liste des équipements ouvrant droit à crédit d’impôt et préciser les conditions d’usages.
Apparemment, suivant la logique Colombienne, on s’oriente vers un champ d’application restreint aux usages extérieurs (les pôvres compagnies des eaux sinon). En interne, cela créerait un risque pour la santé publique.
Plusieurs remarques :
– il est bien connu que les français vont se laver les dents avec l’eau des wc,
– cet arrêté est surement sorti de la cervelle d’un énarque (donc n’ayant jamais rien fait de ses dix doigts), là aussi, les membres de la classe dirigeante font étalage de leur ignorance glauque, crasse et stupide de toute technique,
– il est trés facile de modifier les installations, et de plus certains vont jusqu’à récupérer leurs eaux de douches et de bains pour leurs wc,
– que ce genre de loi est inapplicable,
– qu’elles sont faites pour l’intérêt des compagnies des eaux.
Ce genre de loi existe en Colombie : il est interdit de récupérer les eaux et de vendre du matériel pour le faire… Mais tant que l’on interdit pas de vendre le matériel…Les plombiers chauffagistes n’ont donc aucun souci à se faire pour le travail au noir dans le futur, d’autant que vu le prix de l’eau, le jeu en vaut 36 chandelles.

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