Cette citation koweitienne est devenue un proverbe. Il illustre une tendance générale, la méfiance envers la monnaie, qui se traduit par des achats d’or, et d’autres actifs, qui expliquent la montée du cours des matières premières, entre autre.
Il est clair qu’en adoptant une politique d’extraction, telle qu’elle se pratique sur le continent nord-américain, on aurait sans doute pu reporter le pic-oil de quelques années, le faire arriver , comme prévu vers 2015-2020. Mais, désormais, les pays producteurs n’en voient guère l’utilité, même les bons petits soldats, tel la Norvége.
Souvenez-vous, il y a quelques années, la Norvège était LE pays, raisonnable, bien géré, « préparant l’avenir et les retraites par des économies et des placements ». Depuis, alors qu’il fallait 0.80 $ pour faire 1 euro, maintenant, il en faut 1.34. Cela a mis par terre, la politique norvégienne, si prévoyante, si économe, si raisonnable. Car la monnaie fiduciaire, dont sont constituées les réserves norvégiennes, ne sont que de la confiance, tôt ou tard, destinée à être trahie. Raison pour laquelle, la plupart des pays pétroliers inclinent désormais, soit à épargner leurs réserves, soit à investir leurs fonds dans l’économie réelle, soit à constituer de vraies réserves, tels les métaux…
En 1979, déjà, L’Ayatollah Khomeiny disait que le meilleur des pétroles était celui qui restait sous terre. Depuis, il faut bien avouer, qu’aucun pays n’a l’air désireux de pousser à la hausse. Le pic oil n’est peut-être pas technique, mais politique. Désormais, la logique est : « pourquoi brader ce que l’on peut vendre cher ? »

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