Chouette. Grâce au bioéthanol, on pourra rouler… 2 jours par an. 20 jours si le parc auto était réduit de 90 %, 80 jours avec le parc automobile de 1939. Ah, je respire ! On voit donc que le développement du bioéthanol européen n’ira donc pas bien loin, en y consacrant 10 % de la surface agricole, on pourra faire rouler une fraction du parc actuelle. Aprés, la concurrence entre carburant et nourriture serait intenable.
Donc, à terme, le « pic automobile » devrait aussi montrer le
bout de son nez. En effet, le marché automobile français en particulier et européen en général, a beaucoup de mal à se maintenir. En gros, l’équation qui existait : population éduquée = population motorisée, commence à devenir fausse. Ce n’est pas une avalanche pour le moment, mais c’est une tendance qui devient significative. le parc devient âgé (une automobile vit 17 ans en moyenne), le niveau global des ventes ne se maintient que par des « ventes de lots », des constructeurs, vers leurs concessionnaires. Aprés, le concessionnaire lui même doit baisser les prix. Donc marché artificiellement gonflé. Marché gonflé aussi par les politiques des garagistes de mise en casse ultra-rapide. En effet, le marché automobile européen apparait submergé, les exportations de voitures hors d’âge, les mises en casse sont des mesures de soulagement de la pression. En réalité, la seule chose qui pourrait relancer le marché du neuf serait une baisse massive des prix… Gonflement des prix de vente, gonflement des factures énergétiques, stagnation des salaires, sont les ingrédients de la baisse du marché automobile. A terme, oui, on risque d’arriver à un parc (trés réduit) abreuvé avec de l’énergie renouvelable…

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