Pic pétrolier, es-tu là ?

BarilpetrolDupont et Dupond ont parlés : EIA (énergie information administration), dépendant du gouvernement américain  et AIE (agence international de l’énergie), organisme de l’Ocde.
Etant donné l’Omerta régnante dans le monde du pétrole, il est probable que nous soyons en train de vivre le pic oil, à l’heure actuelle. Pour plusieurs raisons.
D’abord le constat, en millions de barils/jour, la production est au mieux, étale, 84.58 en 2006 contre 84.56 en 2005.
Pour plusieurs raisons. Les états qui avaient plongés le monde dans la pétro-dépendance, en gros les états du golfe, sont en déplétion. Aussi, ils ont adoptés la ligne « Oil in the

ground is better than dollar in a bank », d’autant que le dollar ne leur inspire plus une confiance sans borne…
Généralement, la totalité des états pétroliers adoptent une exploitation plus mesurée de leur gisement…
Deuxième point, les pétroles non-conventionnels sont durs à exploiter, sauf au Vénézuela, qui lui, appartient aux pays voulant ménager ses ressources aux long cours.
Troisième point, le défaut général d’investissement dans les raffineries pendant de longues années, phénomènes aggravés aux USA, par les cyclones.
Quatrième point, la baisse des qualités de brut extrait, qui fait ressortir le troisième point (défaut d’investissement dans les raffineries).
Cinquième point, le désordre régnant dans certains pays, Irak pour ne pas le citer (de plus, il est le seul pays du moyen-orient à ne pas avoir atteint son point de déplétion), désordre au Nigéria, embargo des technologies pour certains pays (Iran).
En face, la consommation, elle, crée un « gap » irratrapable : consommation de 84.04 millions de barils jours en 2005 et 85.01 en 2006…

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