La productionde pétrole est désormais stable : 84.58 millions de barils/jours en 2006 contre 84.56 en 2005, la consommation n’augmente que légérement, faisant passer la courbe de 84.04 en 2005 à 85.01 en 2006. Donc, du trés léger excédent au déficit.
Les stocks américains de cette semaine, ont baissés de 5.5 millions, tombant à 199 millions. Là, le problème est surtout lié au raffinage. Le maintien de la production se faisant au détriment de sa qualité, mais les raffineries ont du mal à suivre…
Pas de nouvelles dans les médias officiels, et pour cause : cela annonce le collapsus du monde actuel. En effet, que passera t’il quand la nouvelle sera publique, et les stocks, au plus bas ?
– effondrement immédiat de l’industrie aéronautique,
– effondrement de l’industrie automobile, sans doute dans des proportions moindres, mais effondrement quand même : plus personne n’achête de voiture neuve…
– effondrement de l’appareil industriel dans son ensemble,
– effondrement du btp, à la fois parceque gros consommateur d’énergie et parceque panne de l’investissement,
– effondrement monétaire,
– effondrement de la consommation de pétrole, entrainant l’effondrement des prix du pétrole…
En bref, cette question du pic pétrolier peut entrainer une réaction en chaine, pulvérisant l’économie actuelle…
Notre nouveau président, n’aurait comme autre choix que le retour à une économie de guerre : rationnement et paradoxalement relance keynésienne dans les énergies renouvelables, car même si certains hommes politiques ont une préférence pour le nuke, les centrales, c’est très long à bâtir, et totalement inutiles pour les transports… Le libéralisme économique étant rélégué aux poubelles de l’histoire. De plus, la Chine, c’est loin, et les frais de transports risquent de ne pas être donnés…

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