D’abord, si comme dit le conte, « tous étaient frappés », la crise risque d’être, trés sérieuse dans certains pays. Le Royaume-uni, pourrait vivre des heures véritablement difficiles : plus d’énergies, gaz et pétrole en déplétion, charbon abandonné, balance commerciale caricaturale…
Celle qui a le plus de chance de rebondir vite et rapidement, ce sont les états-unis : des ressources fossiles en abondance, mais aussi une mentalité qui met le paquet quand et où, il y a un problème. Une conversion aux économies d’énergies auraient des effets rapides et spectaculaires…
La France souffrirait elle aussi d’une spécialisation industrielle anachronique : l’aéronautique…
Par contre, la spécialisation industrielle allemande lui permettrait d’aborder, la phase post pic pétrolier en confiance : on aura d’autant plus besoin de ses machines,
mais aussi de ses innovations solaires, éoliennes et géothermiques.
La mondialisation « incontournable » et « obligatoire » aurait du plomb dans l’aile, en effet, le renchérissement des transports recrée, de facto, le protectionnisme, ruine les délocaliseurs patentés…
Par contre, comme à toute époque de grands bouleversements, certains risquent d’être les rois. Vous en connaissez : les plombiers chauffagistes, les électriciens, qui seraient amenés à renouveler un équipement en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Tout bénéfice aussi pour les producteurs en tout genre des appareils de chauffage. Exit le chauffage au fioul (c’est déjà une tendance, mais elle devrait être accélérée), lancement d’une politique d’économie d’énergie (négawatt) tous azimuts. En cas de crise, la seule solution serait une politique économique forte… Ou sinon la crise politique sera forte aussi…

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