Il y a trois sortes de gisements de pétrole dans le monde ;
– ceux qui s’épuisent, comme ceux des Usa, où les technologies les plus modernes n’arrivent pas à enrayer le déclin, malgré des taux de récupération qu’on annonce « record » : 70 % (peu probable), pic-oil physique,
– ceux dont l’exploitation est ralentie, pour ne pas les achever trop vite (ils déclinent aussi, Cantarell, ghawar et la mer du nord), pic-oil politique, doublant le pic oil physique,
– ceux dont l’exploitation est ralentie par les troubles politiques. Dans cette catégorie, on compte le Nigéria, le Soudan, et le plus important, l’Irak.
Dans les trois cas, la facture présenté est celle de la gabegie des ingérences étrangéres, et pour ne pas le citer des grandes puissances. Le Nigéria a vécu la guerre du Biafra (1967-1970), qui n’a jamais réellement guérie, et qu’on peut considérer comme un « conflit de basse intensité« , qui loin de se cantonner au delta du Niger, mais a métastasé au pays tout entier. « Merde au roi d’Angleterre, qui ne nous a pas déclaré la guerre » chantaient les biafrais. Le succés britannique, et accessoirement des américains dans cette victoire fût une victoire à la Pyrrhus : le maëlstrom financier issu de la guerre faillit emporter la livre sterling, (voir années 1967/1970) et emportat le 15 août 1971, la couverture or du $. Quand à l’Irak, le plus richement doté, il n’est nul besoin de raconter les 28 dernières années. Car c’est là, qu’apparemment, se trouveraient les plus riches réserves : 116 milliards de barils plus une capacité supplémentaire de 100 milliards et du gaz, du gaz, du gaz…
Avant la guerre Iran /Irak, le pays produisait 3.6 millions de barils jours, 3.2 avant la première guerre du golfe, 2.7 avant la dernière guerre. Les interventions militaires ratées dans ces 3 pays, ont accélérés la date du pic oil.

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