Le déclin de Cantarell s’accélère. Cette année, (février 2006- février 2007), la chute de production atteint 20 %.
Comme on voit sur le graphique de la Pemex, le gisement a été dopé, surtout depuis 1995, avec des injections de Nitrogen. Cela a permis dans un premier temps de faire pisser le gisement et de doubler la production.
Selon les dernières sources nord-américaines, les compagnies étasuniennes arrivent, selon elles, à faire rendre 70 % du contenu des gisements. Mais, pour autant, cela n’accroit guère leur capacité totale…
Aprés un sommet à 2.2 millions de barils jours, aujourd’hui la production est tombé de 2 MBJ à 1.6.
Le rythme de découvertes des grands champs géants devient ridicule, même exceptionnel : 8 dans les années 1970, 2 dans les années 80, un seul en 1990 (Kashgan au Kazakhstan).
L’agonie de Cantarell signifie aussi l’agonie du Mexique, dont la fiscalité est depuis 1520, minière, et l’agonie des Etats-Unis. Il est clair que géostratégiquement, Cantarell est irremplaçable pour les Usa, aprés la perte de leur autonomie pétrolière, il était situé dans un immédiat sûr, dont le cercle est restreint aujourd’hui aux états-unis proprement dit et ses deux voisins, Mexicains, et Canadiens. Le moyen-orient est explosif, l’Afrique peut sombrer dans le chaos a tout moment, le Vénézuela est quand à lui de plus en plus hostile…

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