Retour à la barbarie ?

GengisLa glissade du dollar, allié à la dégringolade des stocks d’essence américain, allié à l’explosion de la bulle immobilière, allié au surendettement chronique, allié au coma dépassé de la balance commerciale Us, c’est beaucoup de problèmes pour un seul pays à la fois. Et, de plus en plus, est évoqué le risque d’une « TRES GRANDE DEPRESSION« , voire d’une dislocation.
L’Allemagne des années trente était une nation trés civilisée. On a vu ce qui est advenu.
Si les Usa sombrent dans la dépression, c’est une crise mondiale qui s’annonce. Plus de 870 milliards de $ de déficit extérieur, la métastase sera immédiate et mondiale. En ce qui concerne la donne énergétique, la récession qui en découlerait serait, notamment au niveau pétrolier, carabinée…

En effet sur 85 millions de barils jours consommés, plus de 20 le sont aux Etats-unis. On imagine l’effet d’une désolvabilisation Us sur le marché du pétrole : l’effondrement, d’abord du marché, ensuite de la production…
L’investissement en 2006 s’est effondré aux USA, plus 1.4 %, contre le taux (déjà bas) de 9.5 % les deux années précédentes. Les Etats-unis sont donc sortis du capitalisme, qui repose sur « le plaisir de l’accumulation », contrairement au régime aristocratique qui était « l’accumulation des plaisirs ».

On vient aujourd’hui d’élire un nouveau président. Imaginez le comique de situation, que notre nouveau président soit celui qui ait à gérer la débacle et des Etats-Unis, et du capitalisme,  et la débacle énergétique.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *