Quel sera le coût du changement climatique ? On peut se poser la question. A déjà répondu un certain nombre de pays, sortant du protocole de Kyoto, arguant du coût insupportable sur leurs économies.
On en sait un peut mieux. Le coût immédiat, d’aprés le « rapport sur les aspects du changement climatique » de novembre 2006. Immédiatement, d’aprés ce rapport, cela couterait 1 % du pib, le GIEC, cette année, lui, n’a donné que 0.25 %. Si l’on attend, le pib mondial reculerait de 5 à 20 % l’an. On peut donc dire, qu’en l’absence de mesure immédiate, le retour à la barbarie serait là, car aucune société humaine ne résisterait à une pareille dégringolade. La déconfiture russe s’étant arrêtée à -50 % (au total).
Mais, il est clair que la sortie de Kyoto, est dûe au poids des lobbys. En effet, 1 % peut paraitre peu, et c’est effectivement peu, AU TOTAL, mais pour certains groupes pétroliers, charbonniers, gaziers et nucléaires, c’est – 50 %, -75 %, et une restructuration rapide. En effet, réduisons la consommation des maisons, par exemple. C’est possible, et facile. Touché le lobby gazier, et nucléaire en France. On voit ici, le hiatus entre intérêts du citoyen, et intérêt du lobby. Il est clair, qu’au prix d’un investissement de départ, le particulier verrait ses factures baisser. Triste perspective pour EDF, GDF, POWEO, consorts, amis et alliés. Calcul de court terme, mais calcul qui pése plus lourd dans la balance que des troubles éventuels en 2020, 2030 ou 2050 (même notre président fraichement élu ne sera plus au pouvoir).

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