L’énergie éolienne vise la part du lion. La barre des 20 % de renouvelables pour 2020 est visée. Quand à la part de l’électricité éolienne, elle devrait passer de 3 % aujourd’hui à 16 % d’ici 2020.
Pour une bonne raison, la technologie est prête, et relativement peu coûteuse. Du moins quand on le regarde comme il doit être regardé, comme un investissement d’industrie lourde. Soit dans une vision allant de 25 ans au siécle. Dans ce cadre là, le coût actuel apparaît même comme dérisoire.
La réalité est que le potentiel du renouvelable est considérable, plus que les énergies fossiles, mais ne bénéficient pas de lobbys, jusqu’à l’heure actuelle. Mais cette situation est en train de changer. En effet le poids du complexe « énergie-renouvelable » allemand, est en train d’en faire une puissance. Il ne faut pas aussi négliger les créations d’emplois ailleurs en Europe, qui sociologiquement crée un pouvoir, qu’il est de plus en plus difficile d’ignorer. En contrepartie, le poids des lobbys traditionnels a tendance à s’alléger. En effet, le coût des fossiles les disqualifie.
Néanmoins, la part de 12 % en énergies renouvelables sera difficilement atteint. Sinon pas du tout. Tout d’abord, l’autoconsommation, la sauvegarde de l’énergie est difficilement comptabilisable, mais par contre le particulier ou l’industriel voit tout de suite l’intérêt des économies. D’autre part, l’éolien est prêt, le solaire thermique est prêt, mais il faut encore quelques années au photovoltaïque solaire pour être trés bon (vers 2010), et si on travaille sur une foule de nouvelles technologies, le résultat, c’est à dire l’application n’est pas encore là, et l’existant ne céde pour le moment que pas à pas. Jusqu’au moment où le recul deviendra débâcle. C’est pour cela que la barre de 20 % en 2020 manque d’ambition.
Source Ewea

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