Alors que le capitalisme anglo-saxon s’enfonce dans les déficits extérieurs, dans l’effondrement de l’investissement productif, qui atteint, là aussi des niveaux de ridicule jamais encore vus, même à la période pré-révolution industrielle, l’Allemagne et le capitalisme rhénan affichent des records, pratiquement chaques mois.
Il est curieux d’abord que nos Jt préférés nous présentent d’ailleurs les pays ultra-excédentaires comme « attardés »et ceux ultra-déficitaires comme « dynamiques ».
Le dynamisme de production est allemand. Sa spécialisation ancienne (la machine outil et l’équipement industriel) fait que ses productions sont sans égales dans le monde, donc, indépendantes du prix, mais sa spécialisation nouvelle (les énergies renouvelables) marche aussi trés fort. A tel point que les firmes germaniques n’essaient pas de développer des nouveaux produits, car elles n’arrivent pas à faire face aux commandes de leurs produits précédemments développés. C’est le cas d’Enercon, fabricant d’éoliennes, qui a décidé de mettre « sous le coude », la recherche et la fabrication d’éoliennes off-shore. Le manque de main d’oeuvre, à tous niveaux, dans la construction, et à la production, explique cette carence. (Qui a dit qu’il fallait flexibilité et précarité ?)
Les exports se chiffrent à 84 milliards d’euros, les imports à 65.5, l’excédent est de 18.5 milliards.
Autre différence KOLOZZALE : l’investissement industriel. Alors qu’il s’effondre dans les pays anglosaxon, il flambe au Japon et en Allemagne.

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