Des rumeurs courent d’Opa d’EDF sur le numéro deux de l’énergie allemand RWE.
Edf dispose de 45 % de l’électricien allemand EnBW. Dans le cas d’une fusion avec RWE, Edf devrait renoncer à cette participation.
Bien sûr, tout le monde dément comme d’habitude.
On a là, au plan énergétique, une non-nouvelle. C’est simplement la tentative d’une firme énergétique de renforcer sa position oligopolistique.
L’union européenne ne manque pas de fusions en la matière. Pas plus tard qu’en Avril, Enel, EON et ACCIONA se sont partagés Endesa en Espagne.
Leur but est de recréer le communisme (le monopole) sous une forme privatisée.
Mais ces aventures ne sont pas exemptes de risques, la déconfiture d’Edf au Brésil et en Argentine a été phénoménale. Plus prés de nous, on se souvient de la fusion Daimlerchrysler (acheté 36 milliards de $), que Daimler aimerait dissoudre (pour 4 milliards), soit en perdant des sommes phénoménales.
Cela relativise beaucoup l’importance (soit disant vitale) des plans sociaux qui pourraient arriver dans ces firmes…

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