Daimler vend Chrysler au fond d’investissement Cerebrus. Acheté 36 milliards, il est revendu 5.5, mais Daimler n’en retirera qu’un (dont 300 millions sous forme de prêt à Chrysler). Il garde 19.9 % du capital.
Comme on voit, la bonne affaire. Les liaisons transatlantiques n’aboutissent qu’à des fiascos retentissant. En effet, la direction de Psa avait donné son idée sur les fusions (aprés sa fusion avec Simca Chrysler, devenu Talbot), il fallait 20 ans pour qu’elle devienne rentable…
En réalité, ce sont les organisations écologistes américaines qui donnent les clés de la déconfiture des constructeurs nord-américains. En effet, les clients se contentent de voiture plus petites et beaucoup moins gourmandes (En effet, le passage à la pompe est dévastateur). Et sont donc obligés de se rabattre sur des constructeurs étrangers, nippons, notamment.
Les problèmes des constructeurs américains se ressemblent tous : gamme trop grosse, trop gourmande en décalage trop marqué avec les voeux des consommateurs, un surrendettement, des profits qui se nichaient dans… les prêts bancaires, notamment immobiliers…
Bref, on voit donc le triomphe de l’économie de marché…

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