Je vois que quand je parles du parc de chaudiéres, les idées reçus prédominent. Ceux qui visitent le particulier, les entreprises, n’ont pas la même appréciation. A savoir qu’on peut ranger celle-ci, tout type de chauffage, toutes catégories confondues, en 4X4.
– 25 % sont bons,
– 25 % sont à changer,
– 25 % sont à changer très vite,
– 25 % sont à changer plus que très vite.
Et encore, je dois surestimer la catégorie « bon ».
Des chaudières fioul, vieilles de 30 ans, sont légions. Il y en a encore de plus de 50 ans. Le point de vue des propriétaires, c’est « On changera quand ça claquera » et « Entretien ? Pourquoi, elle marche très bien ! » Chaque plombier a vécu la mésaventure de changer une chaudière, puis de recevoir un coup de fil, lui demandant si c’était normal, le peu de consommation. Evidemment on peut répondre : « Appelez moi superman (plombier). » Mais c’est de l’humour facile.
Les gens sont plutôt avares, en la matière. On voit ce que ça coûte de changer, pas l’économie ultérieure. Je me rappelle d’un couple qui se félicitait que sa chaudière (de 1971) ne consomme « que » 2500 litres par an, grâce à l’usage de la cheminée. Dans le même cas de figure, je leur dis que j’en étais à 600. Et avec un solaire thermique, je pourrais baisser encore.
Il faut bien comprendre que ce cas de figure, n’est pas isolé, mais correspond à une mentalité, surtout féminine. Ce n’est pas ressenti, comme une priorité, l’ignorance de la technique (« on y gagnera que peu »). Dans ce cas de figure, hélas, on s’aperçoit que la durée de vie des chaudiéres est phénoménale…
Seule exception : on accepte plus facilement un double chauffage ; cheminée ou poêle que le changement.
Alors, on peut dire que oui, par rapport à l’état du parc, beaucoup de choses récentes sont (beaucoup) mieux, y compris une pompe à chaleur aérotherme. Il faut faire ce qu’il est possible d’abord, ce qui est souhaitable ensuite…

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