Crise Pétrolière : acte I

JerrycanPartout les indices clignotent. Ils ne commencent pas à clignoter. Ils clignotent sévérement.
A Ottawa même, l’allié si fidéle des Etats-Unis, l’alternative a été posé. Elle est claire et brutale : nous ou eux…
Même la politiquement correcte Agence Information de l’énergie, les prix de détails vont monter, la consommation ne va pas faiblir, cela impliquerait des dépenses d’investissements.
La production des raffineries US baisse depuis 2 ans. Le taux d’utilisation des raffineries est passé de 95 % à moins de 90 %. Ont été invoqué les cyclones, mais ce n’est qu’une partie du problème.

En effet, si la production de brut n’a pas diminué, les qualités elles se sont amoindries. Et pour fabriquer de l’essence, il faut des bonnes qualités de brut. Les stocks US se seraient légérement regarnis. De 1.7 million de barils (sur 200 millions), c’est peu probable, au vu de l’utilisation des capacités productrices. La demande n’est assuré qu’au prix d’importation de 1.5 Millions de barils/jour d’essence. Mais, en cas de problèmes, ces ventes seraient les premières sacrifiées.
Mais le problèmes est plus grave. C’est que les stocks sont fictifs. En effet, beaucoup de ces « stocks » sont en cours de production, et sont simplement une astuce comptable. Ces stocks ne sont pas mobilisables, ils ne sont pas susceptibles d’être réduits, liés qu’ils sont au process de production.
L‘agence internationale de l’énergie publie un flot d’avertissements sur des pénuries, et des hausses considérables de prix. Mais le plus grave n’est pas là. Le plus grave sera dans l’effondrement et le collapsus de la demande.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *