Elevage en batteries : la gabegie énergétique

Couloir_de_la_mortL’élevage en batterie est criticable pour les conditions de vie des animaux, qui ne sont que de la viande en culture, souvent malade, bourrés de médicaments, mais aussi une forme économique condamnée. En effet, cette activité ne repose que sur des coûts de transports bas. Transport de l’alimentation du bétail, déconnecté du sol, transport de la « production », on ne peut appeler cela autrement, transport, chez le consommateur…
la cohérence n’est pas dans la production en batterie.

D’ailleurs, cette forme d’élevage porte bien son nom. Il ne fonctionne qu’à coût d’énergie, produit des bêtes malades, et des épidémies qui pour le moment ravage les élevages, et, ce n’est qu’une question de temps, la population humaine.
Des élevages mieux répartis sur l’ensemble du territoire, et non concentrés dans certaines régions, comme actuellement, plus petits, nécessitant moins d’investissements en bâtiment, et vivant sur les productions locales, non importées de nourriture du Brésil, des USA, ou de n’importe où…

Commentaires

4 réponses à “Elevage en batteries : la gabegie énergétique”

  1. Avatar de el gringo
    el gringo

    Ne pas oublier que pour produire 1 protéine animale, il faut 15 protéines végétales.
    L’élevage (intensif ou extensif) occupe une grande partie des surfaces cultivables sur Terre (60% ?).
    La hausse du niveau de vie dans le monde va pousser beaucoup de gens à vouloir consommer de la viande tous les jours ce qui n’est déjà pas très bon pour la santé (voire à tous les repas) et va avoir de lourdes conséquences en terme d’énergie et de pollution.

  2. Avatar de Manfred Amoureux
    Manfred Amoureux

    Petite statistique intéressante: le temps nécessaire pour qu’un poussin nouveau-né ne donne un poulet de 1,5 kg.
    – En 1935 : +de 120 jours.
    – Maintenant : 30 jours !

  3. Avatar de patrick
    patrick

    remarques interessantes : pas grand chose à voir le poulet de 1935, qui trouvait largement sa pitence tout seul et l’animal cardiaque qui passe sa vie sur quelques centimetres carrés. Autre remarque interessante, le degré de frugalité. Je crois que les paysans chinois vivent sur 600 M2 de terrains. (C’est de mémoire, donc ce n’est peut-être pas la surface exacte), et qu’avant la maladie de la pomme de terre, l’Irlande aussi connaissait des structures agraires analogues.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *