L’Alberta a été longtemps « le » pôle du libéralisme au Canada. Celui est gavé de ressources par la nature est peu enclin à partager. Cela s’est vu avec la Grande-Bretagne Tatchérienne, avec les provinces sécessionistes boliviennes, avec le secteur pétrolier Vénézuelien… Et puis la roue tourne. Soit le retour de bâton est politique, soit il est géologique. Si l’Alberta est bien pourvu en pétrole non conventionnel, l’exploitation est délicate. Délicate parce que si les réserves sont immenses, elles ne sont pas aisément exploitable.
En effet, pour 10 tonnes de sable, il y a une tonne de pétrole. Jusqu’à maintenant, on injecte de l’eau chaude dans le sable pour liquéfier le pétrole. Le Gaz canadien y passe en grandes quantités (et s’y épuise).
Directement on consomme 1 baril de Tep pour en produire 3, et avec les consommations connexes, on arrive à 2 pour 3. Les mines, sont, à l’heure actuelle, trés gourmandes en énergies fossiles… Main d’oeuvre qui se déplace, engins de chantiers, etc… On est loin du rapport initial de récupération du pétrole : 1 baril de tep dépensé pour 100 produites. Aujourd’hui, avec l’Alberta, on est dans un autre ordre de grandeur, discutable, il est vrai, mais en tout état de cause, trés défavorable 2 pour 3, dans le pire des cas. 1 pour 3 dans le meilleur… Pour les pétroles de l’Alberta, le grand voisin du sud aimerait bien voir une substitution des champs de l’Alberta, aux champs saoudiens. Mais les mentalités changent à une vitesse phénoménale, aucun pays producteur n’a envie de suivre le contre-exemple britannique, le divorce Canada/Usa dans l’appréciation de l’exploitation est désormais visible à l’oeil nu.
Voila pour les données du problèmes.
source : reuters

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