les potes de l’Espagne

Espana Les potes de l’Espagne : (déficit du commerce extérieur)
– Inde – 42 milliards d’euros,
– France – 38 milliards d’euros,
– Australie – 42 milliards d’euros,
– Royaume-uni – 126 milliards d’euros,
– USA – 850 milliards de $,
– et champion toute catégorie per capita : ESPANA : – 100 milliards d’euros…


 

Le Royaume-Uni a toujours, malgré la déplétion gaziére et pétrolière son industrie du blanchiment bancaire pour la financer. Mais ESPANA ! Nada.

A l’inverse, les GROS-DU-MUSCLE-ET-C’-EST-PAS-DU-CHIQUE, (excédents extérieurs)
– Chine + 200 milliards $,
– Japon + 170 milliards $,
GROSSDEUTSCHLAND +180 milliards d’euros,
– Russie + 100 milliards (d’on ne sait quoi, il ne veulent plus que de l’or),
– Arabie saoudite + 100 milliards…

Et, à part les pays gavés de pétrole, les plus gros excédents sont là où l’on bichonne l’industrie, que souvent on nous présente comme « arriérés économiquements », et les pays « dynamiques » étant les trous sans fond… La prochaine superpuissance risquant fort d’être, à nouveau, provisoirement, la Russie énergétique…

Commentaires

5 réponses à “les potes de l’Espagne”

  1. Avatar de Mamouth
    Mamouth

    Pardon, mais vous n’êtes pas explicite sur la nature des chiffres. Sont-ce la balance du commerce extérieur ou autre chose ?

  2. Avatar de Kad
    Kad

    Il me semblait que l’Australie etait excendantaire et n’avait plus aucune dette ???

  3. Avatar de
    Anonyme

    Voila de chiffres sur l’Australie. Vu la courbe des cours des matieres premieres, il s ne devraient pas tarder a redurie leur balance.
    A l’instar des Etats-Unis, l’Australie a connu depuis 1992 une phase de forte croissance avec des taux supérieurs à 3% par an. Cette expansion repose principalement sur la consommation des ménages, elle-même alimentée par un fort recours au crédit, et une politique monétaire flexible. Elle a également été rendue possible par des réformes du marché du travail et l’ouverture de l’économie à la concurrence internationale. L’année 2003 s’est traduite par une moindre performance (2,7 %), en raison de la sécheresse (réduction de la production agricole d’environ 20 %) et de l’impact de la conjoncture (SARS, guerre en Irak) sur les exportations. Le taux de croissance devrait avoisiner les 3,5-3,7% en 2004.
    En recul progressif depuis le début de 2002, le taux de chômage s’établit aujourd’hui à 6%, proche des minima nationaux (5,4 % en 1981). L’inflation est de 3%. La situation financière de l’Australie est saine. La coalition libérale mène en effet depuis 1996 une politique budgétaire orthodoxe, qui a permis de dégager des excédents ces dernières années (0,3% du PIB pour l’estimation 2004/2005). La dette publique est maîtrisée (5,5 % du PIB en 2002, 3,9% du PIB en 2003).
    La balance commerciale australienne est traditionnellement déficitaire en raison de la structure de ses échanges : vente de matières premières minérales (charbon, uranium, fer, or, diamant…), énergétiques (gaz) et agricole (viande, céréales, coton, laine…) aux cours fluctuants, et achat de biens d’équipement et de consommation. La balance courante se creuse mécaniquement.
    La dette extérieure continue donc de croître. Elle s’élève aujourd’hui à un peu plus de 250 Mds US$, soit 49% du PIB, mais ce niveau élevé n’inspire pas d’inquiétude, la dette étant souscrite presque exclusivement par des banques ou des entreprises ayant des ressources en devises et dont les comptes sont sains. Les réserves de change (20 Mds US$) sont élevées et stables. Le risque australien est donc faible à court terme.

  4. Avatar de patrick
    patrick

    à mamouth : excuse, j’etais tellement dans le sujet, que j’avais oublié de preciser que ce sont les comptes exterieurs dont je parlais.
    L’Australie a une balance exterieure tres desequilibrée, et des finances publiques equilibrée. Avec des dettes exterieures pareilles, on ne peut pas parler cependant de « finances saines ». Le discours qur la flexibilité, les reformes, sont les discours qui justifient la desindustrialisation. Phenomene qui touche aussi l’australie, qui devient, de plus en plus un pays en voie de sous développement. Exportateur de MP et importateur de produits manufacturés.

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