Le propre du monde actuel est souvent de généraliser une ânerie, sans esprit critique parceque tout le monde le fait.
J’ai donc retrouvé, plus précisement le coût classique et moyen pour une entreprise industrielle du « Zéro stock » :
– perte de 20 % du chiffre d’affaire,
– deux fois plus de livraisons à l’arrivée (donc un service récptionnaire conséquent et hypertrophié),
– entre 25 et 50 % des expéditions inutiles,
– inutilité profonde du systéme pour des productions « standards »,
– en effet, ce système ne se justifie que dans des secteurs
à haute valeur ajoutée, qui travaillent à la commande, donc on peut exclure de ce système, l’automobile, car l’automobile au sortir d’usine, est trés bon marché, et c’est pourtant le secteur le plus friant de ce système.
Conclusion ? Le Zéro stock s’appuie sur une période historique où le transport est bon marché. Cela paie les erreurs de gestion, les gabegies en tout genre, qui fait que l’on décroche un téléphone, pour commander pour hier.
A l’inverse, en matière productive, je ne connais pas de gens qui aient été ruiné par un stock. Des entreprises d’ailleurs n’existent que pour des marchés « de rupture », par exemple l’armement de lignes électriques. Quoi de plus absurde que ces entreprises travaillent pour un marché, crée par des accidents en tout genre (climatique, guerre, car souvent ce sont des marchés matures), qui peut faire passer des carnets de commandes de 2 jours à 2 ans en un souffle, et qu’on a pas moyen de satisfaire, pour répondre au dogme du moment, et qu’on ne satisfaira qu’à prix cassé (pour dans deux ans, les clients ont le temps de faire jouer la concurrence), alors que les stocks existants, peuvent se vendre immédiatement et à prix d’or ? D’ailleurs, dans ce cas de figure, j’ai vu partir des « choses », des « trucs » et des « machins » provisionnées à 95 % (donc qu’on espérait pas vendre) ; partir à des prix fous et inouïs, justement par l’urgence…

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