Si la hyacinthe d’eau est considérée comme une plaie en Afrique, surtout en période de pétrole abondant, nous avons aussi cette nuisance en France sous la forme de Jussies.
La production de biomasse peut être équivalente à celle de la hyacinthe d’eau : 2 kg de matière séche par M2 et par an. C’est considérable.
Cette plante est arrivée aussi d’amérique du sud, mais dans les années 1820-1830, elle aime aussi les eaux stagnantes, mais arrivent aussi à se développer dans les cours d’eau.
En réalité, comme dans un jardin, il y a peu de plantes inutiles, seulement des plantes peu ou pas utilisées. La jussie est vu avec un angle méprisant, et comme une nuisance. Certes, il n’est sans doute pas possible qu’elle soit rentable partout. Mais une plante capable de produire jusqu’au record de 200 tonnes de biomasse par hectares et par an doit être vu comme une ressource non utilisée, et non simplement comme une nuisance. De toute façon, une fois qu’une plante s’est installée, et comme elle est ici depuis prés de 200 ans, il faut se rendre à l’évidence : on ne l’éradiquera pas, et on peut être circonspect sur l’aspect écologique, moral et de santé sur le fait de semer des désherbants dans des cours d’eau.
Là aussi, soyons audacieux. Pensons à son utilisation… La biomasse, c’est de la biomasse. On peut toujours en faire quelque chose.

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