Le prix Nobel de physique, Jaurès Alferov, en visite à New Delhi, est on ne peut plus clair : pour l’humanité, le futur sera solaire, à savoir « la transformation de l’énergie du soleil à partir de batteries solaires et d’hétérostructures siliciques et semiconductrices ». Pour lui, cette énergie évincera à terme l’électronucléaire, qu’il voit comme une énergie transitoire.
Pour lui aussi, il est clair que l’effort et les fruits de la recherche se trouveront en Asie, par l’importance des budgets, et le nombre de chercheurs, ainsi que par leur compétence. Mais, on peut noter quand même des différences d’approches significatives : les recherches chinoises sont menées à grande échelle, pour l’Inde, le pays a le vent en poupe dans les domaines des technologies semiconductrices, de physique des semiconducteurs, la microélectronique et l’optoélectronique.
Si l’on voit les panneaux solaires, atteindre en cette fin de décennie, une viabilité économique, le processus n’en est visiblement qu’à ses débuts. On voit aussi des différences fondamentales dans l’organisation des enseignements. L’université technique de Madras est constitué de 270 campus et de 500 000 étudiants. On voit qu’en matière scientifique, l’occident a du souci à se faire.
Source : Ria Novosti.

Laisser un commentaire