On l’a compris, economiser l’énergie est aussi important que de trouver de nouvelles sources d’énergies. Et une source d’économie est d’utiliser les sous bois, pour la production agricole. Vieille habitude, celtique d’abord en Europe Occidentale, mais perdue, dévoyée, et qui est remis au goût du jour, dans de nombreux pays du tiers monde atteint de déforestation. Un bois, en effet n’est pas interdit d’exploitation. Les gaulois, et plus tard les français du moyen-âge y élevaient de succulents porcs de glandée. Trop souvent, exploiter un bois, voulait dire le détruire.
D’ailleurs, j’ai vu derniérement un sous bois exploité de cette manière, partie pour élevage, partie pour cultures. Ces bois semblent souvent d’ailleurs, beaucoup mieux entretenus que certaines autres parcelles qui tournent à la brousse. Preuve que les savoir-faire anciens peuvent se perpétuer, et être rentables, même à l’heure actuelle. A l’heure actuelle, 30 % des déforestations ont lieu pour des projets cultures et garnds projets industriels, 60 % pour de l’exploitation sur brûlis par des cultivateurs itinérants, 10 % pour de l’exploitation seulement. Les usages sur brûlis étaient adéquates dans une terre d’un milliard d’habitants, pas dans une terre de plus de 6 milliards. Il faut changer les modes d’exploitations, et le pire, c’est que souvent, on sait le faire, et on a su le faire. La forêt, souvent produit, non pas des produits de grande masse, mais des produits à haute valeur ajoutée.
Les essais d’utilisation des sous bois, sont le plus avancées en Inde, là, il était vital d’agir. La surface forestière était tombé à 8 % de la surface du pays, et se limitait aux parcs nationaux. Protéger réellement, implique la coopération des populations locales, et donc souvent d’exploiter autrement les forêts, plutôt que de les détruire.

Laisser un commentaire