La sécheresse tue les vignobles australiens.
Pendant un temps, présenté comme les ogres du marché du vin, les viticulteurs australiens, sont à la peine. La sécheresse qui avait touché aussi toutes les autres productions agricoles, réduira du quart, de moitié, sinon plus les quantités de vin produites.
Les prix s’étaient effondré suite à la surproduction, ce probléme sera résolu, mais pas celui de la faune, qui chassé par la sécheresse s’abat sur les vignobles.
A certains endroits, celui-ci sera tout bonnement rayé de la carte. Production zéro.
Si les organismes professionnels en attendent la fin de la surproduction, le retour à l’équilibre, il faut s’interroger sur la perdurabilité, là aussi des systémes de développement. Profitant d’un bas coût de la terre, l’Australie et ses 2000 viticulteurs se promettaient de tout avaler. A l’heure actuelle, c’est le désert qui risque de les avaler, aprés 6 années de sécheresse consécutive. La végétation australienne primitive était adapté aux conditions du continent. Les importations d’espéces exogénes, dans de bonnes conditions s’avérent foudroyantes, comme leur déclin en cas de retournement de conjoncture. Là aussi, il faudrait plutôt penser à exploiter ce qui existe dans un but patrimonial (sur plusieurs générations), et notamment certaines essences australiennes qui se prêtent fort bien à la fabrication de carburants, et qui a tendance à disparaitre dans des incendies massifs, faute d’exploitation…
source : Afp

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