L’ouverture des marchés entraine une nouveauté : on peut s’encquérir de l’origine verte, ou non de l’électricité consommée, en s’abonnant à un fournisseur ad hoc.
La tartufferie n’a d’égale que la suffisance d’Al Gore, qui lui même se gave de 220 000 kwh/an.
En effet, avant de parler « d’électricité verte« , il est beaucoup plus important, facile et rapide de parler de négawatt.
Le potentiel d’économie d’énergie est phénoménal, et c’est en faisant appel à se potentiel qu’on a brisé la tendance à la hausse pendant la décennie 1975-1985, en se hâtant de l’abandonner aprés, sous pression des lobbys énergétiques.
C’est dans ce sens que va le CLER :
« les énergies renouvelables n’ont pas de sens si c’est pour gaspiller l’énergie. »
En attendant, CLER et le WWF vont mettre en place le label EVE, chargé de labelliser les offres réellement vertes.
Il faut bien le reconnaitre, celle-ci n’existent pas à l’heure actuelle en France.
Toujours est il que faire appel à ces offres est sortir du marché réglementé, et que des hausses violentes de tarifs sont à craindre…
De plus, la ligne ne fait pas le tri entre le courant non électronucléaire et le nucléaire…
Bonne tartufferie, donc. La solution ? Réduire les consommations, passer à la maison passive, bioclimatique ou de n’importe quel nom qu’on l’appelle… C’est la seule solution vraisemblable, mais infiniment douloureuse aux lobbys, qui rigole bien quand on parle « d’électricité verte » (elle leur va tout à fait, le bal continue).

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