Les taux d’utilisation des raffineries US baissent légérement, pour pouvoir retrouver des marges correctes, il faudrait passer d’un taux d’utilisation, déjà plus que correcte d’un peu moins de 90 % à un taux (miraculeux déjà) de 95 %, quasi impossible.
A cela s’ajoute que la saison des transports commence, et les stocks devraient, logiquement diminuer.
Il n’en est rien. Ils augmentent. Il suffisait d’avoir la foi, comme les américains et d’attendre la multiplication des pains, euh, pardon, des bidons.
A cela s’ajoute le bord… euh pardon, des événements troubles au Nigéria (chute de la production de 700 000 barils), d’autant plus grave pour les USA, que le brut nigérian est de trés bonne qualité, et est trés facilement raffinable.
Les stocks sont donc passés à 204,4 millions de barils (augmentant de 1.8 millions de barils), alors que :
– le taux d’utilisation des raffineries diminue légérement,
– la consommation augmente….
Seule explication valable : Saint Georges (Bush) est intervenu, puisant dans les stocks militaires. Ou alors, les nouvelles sont simplement tronquées, visant à calmer la fièvre des marchés…
76 dollars le baril de Brent est presque au sommet d’il y a un an, le 8 juillet 2006 (78.65 USD).
Bien entendu, la version officielle est différente. C’est la faute à une manipulation nigérianne qui vise à faire monter les cours pendant la « driving season« , enlévement de techniciens, la conjoncture plus que troublée du delta du Niger tient désormais le monde en haleine. Plus ou moins 700 000 barils par jour, c’est la différence effectivement entre la pénurie et le juste assez.
PS : je vous indique le truc (tout le monde ne le connait pas), c’est TOUJOURS le désordre au Nigéria, on devrait être au courant, cela fait 40 ans que cela dure…

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