L’agriculture et la sécurité alimentaire sont menacés en France par deux risques.
Le premier est l’alternance de périodes séches/humides, le second l’utilisation de ressources non adéquates.
La zone la plus méridionale est menacée de passer sous l’emprise d’une zone semi-aride. Une action est donc nécessaire.
En effet, beaucoup de zones humides tampons, ont été détruites. Elles servaient de tampons absorbeurs en période trop arrosées, et de réservoir en période plus séche. Ce fait est avéré dans les montagnes du massif central, dés le 18°siècle, notamment, par J.Denis. Autre avantage, ces zones humides, en cas de grandes sècheresses servaient de pâture toujours verte.
Il est clair qu’on a été trop loin dans l’assèchement de ces zones. Désormais, les agriculteurs sont obligés à la marche arrière et refont à grand frais, ce qui avait été défait. De plus, il est clair qu’au siècles passés, les marais étaient de grands pourvoyeurs d’énergie et de biomasse.
L’autre problème qui risque de se poser à nos sociétés est celui des « bio »carburants. En effet, là aussi se pose la question du rendement des carburants utilisés. Si déjà la deuxième génération de carburants de synthèse apparait, la logique industrielle en place, prend d’abord des produits courants (tel le maïs), abondant, mais dont l’utilisation en carburants est aberrant.
« En terme d’énergie, Steffen Daebeler, de l’agence allemande des ressources renouvelables, a déclaré que la recherche dans le domaine des biocarburants devait se concentrer sur l’expansion d’usines à plus haut rendement énergétique par hectare, ainsi que sur les technologies améliorées pour la production de biocombustibles, tels que les combustibles de seconde génération et l’utilisation de résidus. Il a également encouragé les recherches dans les mécanismes de certification. »
Cela implique, à l’heure actuelle de bien maitriser la filière bio-carburants, pour qu’il y ait un rendement énergétique net. Tel n’est pas le cas pour le maïs, pourtant en plein développement, et premier producteur d’éthanol.
Cela implique aussi, comme on a vu le cas pour le Brésil récemment, une politique de contrôle des droits sociaux, pour éviter un retour à l’esclavage.

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