Il faut cultiver notre jardin…

CandideJ’admire à la fois les vues de Voltaire, et je me dis en même temps que les hommes ne changent vraiment pas à travers les siècles. Le libéralisme économique attaquent les « élites », comme les puces, les poux et les tiques les chiens.
A la fin de « Candide », Candide justement dis au philosophe Pangloss (qui discours de tout, ou tout en langue), qu’il faut cultiver son jardin. Vue pénétrante, peut être encore plus aujourd’hui qu’hier. Aujourd’hui, pour parler simple, 80 % du prix de notre alimentation, c’est en fait de l’énergie.

Sous toutes ses formes, couleurs, possibles et imaginables. Gaspillage énergétique surtout. Et de quoi s’aperçoit on ? Que, dans beaucoup d’endroits, seuls les jardins familiaux ont empêchés des dépopulations massives, si c’est vrai au moyen-âge (« les paysans mangeaient des herbes » : lire des légumes, aliment non noble), c’était aussi vrai pendant la période 1940-1948, et cela a été aussi vrai à cuba pendant la période de transition économique, et en Russie, pour le passage au communisme, comme pour le passage au capitalisme, comme c’est vrai aussi dans certains pays africains aujourd’hui.
Pourquoi ? Pour plusieurs raisons énergétiques.
D’abord, l’augmentation du prix des denrées, rend l’opération intéressante. J’ai récemment, moi même été estomaqué, dans un magasin agricole, de voir le nombre de sacs de pomme de terre de semence. Au dire du vendeur, c’était un succès, que lui même n’avait jamais vu, et qu’il expliquait par le prix en supermarché.
Prix lié à deux choses mauvaises récoltes et prix du transport.
A ses dires, la montagne de pomme de terre disparaitrait très vite.
J’ai vérifié, deux jours plus tard, c’était vrai…
Ensuite, les engrais pour le jardin peuvent être très simples et peu couteux : les déchets ménagers.
Enfin, les légumes « rechargent » les terres en azote (atmosphérique).
Il suffit de laisser les racines. Et certaines productions peuvent rester en terre. Donc spontanément, l’usage en fait de bonnes terres. Au contraire, l’extensif, fait les mauvaises terres.
On arrive à de très bons rendements.
Suffisant pour nourrir une famille sur de petites parcelles à peu de frais. Ne négligeons pas ce fait, c’est ce qui a sauvé le régime cubain.
Un jardin familial, fait donc tout à fait partie des « techniques d’atténuation » du choc pic-oil. On ne transporte plus, ou beaucoup moins, des choses courantes.

Commentaires

4 réponses à “Il faut cultiver notre jardin…”

  1. Avatar de jojo
    jojo

    Entièrement d’accord, mais j’y connais pas grand chose et je me demande l’hiver y se passe quoi ?
    Quels légumes peuvent supporter le gel ? Comment assurer une production continue ?

  2. Avatar de jojo
    jojo

    question trop candide peut-être ?

  3. Avatar de patrick
    patrick

    Non, question pas trop candide, mais question vaste. en effet, cela depend de la region, du sol, de l’experience du jardinier. Mais, je vais repondre, mais c’est une reponse longue. Je n’ai pas oublié. Je la prépare, certainement sous forme d’article

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