La nourriture hors de prix.

LegumesIl n’y a pas qu’au Mexique que le prix de la tortilla explose. Ailleurs aussi.
Y compris dans les pays industrialisés.
Mais comme on a viré beaucoup de choses de l’indice des prix, entre autre la nourriture, mais aussi tout ce qui augmente, on a un indice des prix tout à fait étal.
Chose que n’importe quel pékin allant au supermarché et comparant les prix est amené à démentir.
26.6 % d’augmentation des prix alimentaires aux USA.
En un an.
Cela vous étonne ? Il ne faut pas.
La nourriture, c’est désormais à 80 % de l’énergie.

Le petit commerçant avait souvent, notamment pour les produits frais des fournisseurs locaux, la centrale d’achat, elle ne regarde que le prix.
C’est une mécanique qui a joué à la baisse pendant 30 ans et qui désormais prend l’autre direction.
C’est pour cela que vous avez désormais des pois gourmands (du kenya) à 10 euros le kilo (payé 0.50 au producteur).
Raison pour laquelle entre 1970 et 2007, certains produits qui faisaient 2.4 Km en font 2400 (en moyenne)…
Le premier signe du nouveau choc pétrolier et énergétique, c’est la nourriture.
Avec une double cause.
Certaines denrées servent à faire du carburant industriel, c’est le cas de la canne à sucre, du maïs, mais aussi de certaines huiles.
L’autre cause est l’abandon des ceintures vertes des villes qui les ceinturaient et les approvisionnaient à peu de distance.
Aujourd’hui, il faut de grosses machines pour produire, qui expédient loin, dans des entrepôts, on produit sous serres, des produits que l’on a pour habitudes de manger toute l’année.
Tous les ingrédients pour que la flambée des prix soient colossale.

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