En temps d’énergie abondante et bon marché, on méprisait certaines plantes, dont on semble désormais redécouvrir les vertus : hyacinthe d’eau, jussie, mais aussi laitue de mer.
Ces plantes on l’avantage d’être extremements prolifiques, et de fournir une biomasse à l’hectare importante, sans commune mesure avec n’importe quelle autre plante.
Presque le potentiel d’une énergie fossile.
A condition de créer une filière.
Des chercheurs de l’institut national de recherche environnementale (NERI-DMU, Danemark) travaillent sur cette plante.
Celle-ci, ulva lactuta présente un potentiel énergétique énorme.
700 fois plus de biomasse à l’hectare (marin) que le blé.
Sa croissance et très rapide, et elle contient plus d’hydrates de carbone que le blé.
L’ulva et les espèces voisines sont largement répandues, souvent dominantes, et là où elles le sont posant des problèmes écologiques.
On a donc une espèce, là aussi idéale, regroupée en « gisements ».
Le but des recherches n’est pas tant la ressource donc, que de l’exploiter de façon optimale, notamment la fermentation.
Elle permet aussi le recyclage du co2 industriel, pour la production de cette biomasse.
Ne restera plus qu’à investir…

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