Beaucoup de gens sont naïfs et croient les contes. On leur dit que l’énergie manquera… un jour, mais pas tout de suite. Et on s’étonne qu’ils croient le conte ?
Après comment faire comprendre l’urgence et l’impératif du changement ?
Les particuliers, les industriels allemands, croient ce conte. La chancelière, Angela Merkel, elle, visiblement au courant de la donne énergétique, met les bouchées doubles.
3 % de gains d’ efficacité chaque année, jusqu’en 2020, pour 3 objectifs : garantir l’environnement (l’alibi), sécurité d’approvisionnement et rentabilité du secteur.
Dans le système capitaliste, toute industrie nouvelle a besoin d’une béquille. Aucune ne se lance spontanément.
Là, des financements conséquents sont prévus : 30 milliards déjà prévus, 40 milliards supplémentaires et deux milliards pour la recherche, de quoi donner des palpitations au pacte de stupidité, pardon de stabilité.
Tous les ingrédients sont connus : réduction des consommations automobiles, isolation des maisons, appareils électroménagers moins gourmands. Pour l’industrie, c’est le cycle classique de l’investissement.
Mais, a t’ on imaginé que cette politique serait plus efficace dans un contexte de prise de conscience généralisée ?
Et donc d’abandon de la langue de bois ?
En effet, faire appel au citoyen, ne serait pas forcément inutile. De plus, il faudra bien décider aussi une politique.
Quid des climatisations,
Quid du chauffage électrique,
Quid des 4 X 4,
etc, etc, etc…
En réalité, ce qui est frappant, de jour en jour, de semaine en semaine, c’est l’évolution de certains hommes politiques : de vrais météorites. Début juillet 2007, le ton n’était pas le même. Il est désormais affirmé et impératif. J’aimerais savoir ce qui se dira à la fin août 2007. On risque d’être surpris.
Photo : interet-general.info

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