Le Kazakhstan rachéte 10 % de l’américain Westinghouse, constructeur de centrales nucléaires, pour 488 millions de $.
Cela veut dire aussi que le Kazakhstan veut cesser de fournir de l’uranium naturel pour vendre de l’uranium enrichi aux normes occidentales.
Exit donc les exportations d’uranium naturel, y compris pour la Russie.
En ce qui concerne la construction de centrale sur le sol kazakh les russes sont confiants.
En raison du déplorable état des structures, il est impossible à Westinghouse de construire des centrales en Asie centrale et les kazakhs devront se contenter de petits réacteurs russes de 300 MW.
La production Kazakh devrait passer de 7500 tonnes par an à 15 000, en faisant le plus gros fournisseur mondial.
En ce qui concerne certains marchés, les tentatives occidentales pour les conquérir ont été des échecs :
– en Finlande, ils ont été incapable de fournir des cartouches hexagonales,
– en Hongrie, l’intervention de techniciens français a conduit à la contamination d’une centrale.
10 mines fournissent à l’heure actuelle 70 % de la production, et la Russie, sans uranium Kazakh est incapable de subvenir à ses besoins.
A Astana, on parie ouvertement sur une pénurie d’uranium.
Source : Ria Novosti, Nezavissimaïa Gazeta

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