Il n’y a pas qu’en Europe que des « zélites », férues d’empires, délirent.
En Amérique du nord aussi.
En catimini, bien entendu (la démocratie, c’est bien, mais sans le peuple), l’empire étasunien s’étend. Après le succès évident en Afghanistan et en Irak, l’empire se replie donc sur quelque chose de plus vraisemblable : l’ Amérique du Nord.
L‘union nord-américaine sera ratifiée d’ici un mois.
Jusque là, le silence des médias nord-américains est assourdissant.
90 % des personnes ignorent la conférence de Montebello au Québec qui aura lieu dans un mois.
Le « partenariat » entrainera « l’intégration continentale« .
la souveraineté militaire déjà réduite notamment chez le voisin canadien, n’existera plus. la souveraineté nationale des états canadiens et mexicains sera réduite à néant. Les lois et règlements seraient alignés sur celle des états unis. La monnaie, le $ américain serait étendue aux deux voisins, en changeant de nom.
La finalité ? Une seule. L’effacement de deux nations auraient comme conséquence simple de nourrir les USA en matières premières. Notamment énergétiques. Le Canada est structurellement excédentaire en électricité, bois, et autres matières premières. L’effacement signifierait un regain d’exploration minière et pétrolière au Canada.
Reste deux inconnus. La réaction du Québec. L’effacement signifie aussi le coulage dans le moule nord américain. Quand au Mexique, son annexion pure, simple et totale avait été envisagé à plusieurs reprises : 1848, 1865, 1916. On se contenta de l’amputer de la moitié de son territoire, la moins peuplée.
Les hommes politiques de ces époques en avaient conclues que c’était se mettre trop de problèmes sur le dos. Il est vrais que les hommes politiques actuels aux USA ont l’air d’aimer les problèmes, et notamment celles de minorités ethniques latinos multipliées par 4.
Mais il est vrai que dans l’optique des pétroliers, mettre la main sur ce qui reste de pétrole et sur le gaz mexicain, vaut bien cela.

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