Pour passer à une autre révolution industrielle, rien n’est plus facile. Cela demande des investissements, des vrais, pas des financiers, pour une technologie soit existante, soit qui arrivera à maturité sous peu.
Donc le problème n’est pas du tout technique.
Il est politique.
Du sortir de la grande guerre, à 1973, tout était très simple, le déficit était couvert par des avances automatiques de la banque de France au trésor, une planche à billet peu utilisée. La dette resta donc stationnaire de 1918 (300 milliards de francs) à 1939, n’augmenta que pendant la seconde guerre mondiale (pour éponger une circulation monétaire débridée), et jusqu’en 1973, on décida que les avances automatiques au trésor n’était pas « moderne ».
On l’arrêta donc pour la remplacer la planche à billet publique (qui ne produisait pas de dettes), par une planche à billet privée (les banques privées frappent monnaie pour prêter à l’état) qui fabriquent une dette, fictive donc, mais bien utile à certains pour pousser des cris d’orfraies sur « la dette qu’on ne peut laisser aux enfants et petits enfants« .
Si on avait continué dans l’optique de 1973, la création monétaire aurait concerné 600 milliards d’euros. La privatisation a fait créer le double.
Mais là, n’est pas le plus marrant. Le plus marrant est dans le fait qu’ayant décroché de l’étalon or avec les USA le 15 août 1971, nous n’avons même plus de vrai monnaie.
En effet l’aspect transmission de valeur est complètement écarté. Et il est clair que pour toute personne ayant l’âge de raison en 1971 et maintenant, et qui peut faire les comparaisons, la monnaie a beaucoup perdue. 95 % de sa valeur pour le US $, la monnaie de référence. Mais les autres ne sont pas en reste.
La donne énergétique n’est donc pas incontournable, c’est même très classique : investissements à crédit, c’est facile à faire, à condition de se débarrasser des trublions, des inutiles et des parasites qui veulent « équilibrer les finances », là aussi, de belles têtes de vainqueurs à certains diners.
La monnaie n’a rien d’une vache sacré, elle a aussi pour fonction d’être une variable d’ajustement…

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