L’arctique va être le lieu d’une nouvelle guerre froide, à défaut d’être fraiche et joyeuse. Le planter de drapeau russe sur le pôle nord, est la partie la plus visible du conflit d’intérêt entre Russie et continent nord américain.
En effet, selon l’agence de presse Ria Novosti, cela fait 4 ans que les USA, dont on voit l’accès plutôt réduit à l’Arctique .
« En décembre dernier, l’administration Bush a intensifié considérablement l’activité secrète du groupe de travail intersectoriel spécial qui dirige les sondages du fonds océanique dans l’Arctique en vue de soumettre à l’ONU la demande américaine de prétendre à un territoire arctique et aux réserves de pétrole et de gaz » (Harper’s magazine septembre).
D’évidence on s’aperçoit que la fuite en avant s’accélère pour une expansion territoriale maritime conjuguée à une expansion énergétique maximum.
En réalité, ce qui est dénié, nié, est le retour d’une puissance russe qu’on avait cru définitivement affaiblie dans un concert des nations, où son rôle s’était affaibli considérablement.
Mais sorti d’une décennie de troubles, correspondant à la période Elstinienne, on s’aperçoit que la Russie est toujours là, ferraillant dur avec ses anciennes dépendances et à terme, les réannexant, d’une technologie militaire, désormais supérieure à celle des USA, d’une technologie tout court, supérieure à ce que l’on croyait, et avec des signes de renouveau intérieur indéniables.
L’enjeu : 700 milliards de tonnes de pétrole, plus de gaz encore.
Enfin, cela ce sont surtout des espérances. L’arctique ayant été peu prospecté, c’est peut être cela, mais peut être aussi beaucoup moins.
Et selon les techniciens russes, toujours, ayant une grande expérience du travail en conditions extrêmes, sans doute beaucoup plus dur à récupérer que prévu…

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