L’ Ukraine souffre de la sécheresse et a vu sa production de céréales, tomber à 27/28 millions de tonnes, contre 38 l’année dernière.
Comme il est difficile d’incriminer le communisme plus de 15 ans après sa chute, on parle donc d’évènements climatiques.
En réalité, le seul évènement climatique est l’absence d’investissements d’irrigation, depuis la fin du communisme.
Car la riche terre (Tchernoziom) qui fait la richesse de l’ Ukraine est toujours là, humide à 15 cm sous la surface du sol, les retenues d’eau sur le Dniepr, considérables, et ne paraissant pas manquer d’eau.
En un mot, comme sécheresse, on a déjà vu bien pire.
Les exportations, fruits et légumes ont été réduites, et on envisage des mesures similaires pour les céréales. Mais les autorités n’ont aucune inquiétude.
Là aussi, il faut incriminer le régime politique : spéculation et corruption, en plus de la volonté de se transformer en réservoir de biocarburants.
Dans le cas Ukrainien, il faut bien incriminer le système de production, soit disant capitaliste (le capitalisme reposant sur l’investissement, il faut donc bien noter que ce dernier point est totalement absent en Ukraine depuis 1991 à tous les degrés de l’économie).
En effet en Ukraine, comme dans la « crise des subprime », on a confondu capitalisme avec spéculation et monopoly. Dans les 2 cas le résultat est là : catastrophique.

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