La crise d’août 2007 qui prend des allures de débandade, même si une ministre affirme « il n’y a pas de krach » (c’est techniquement vrai, depuis 1987, on suspend les cotations pour les empêcher de baisser), le rôle de détonateur n’aurait il pas été tenu par mes ménages trop pauvres, et dans ces ménages trop pauvres, tenu par la flambée du cout de l’énergie ?
Un ménage aussi est une entité rationnelle.
Il a des entrées, des sorties, essayent d’optimiser les deux, mais le plafond des économies possible et réalisables est vite atteint.
Il faut donc augmenter les recettes. Le prêt au pauvre, pour parler crument des subprimes, est un prêt usuraire, fait pour ne pas être remboursé, car l’emprunteur n’a aucune marge de manoeuvre, que ce soit pour un coup dur, on parle de maladie, de perte d’emploi, mais a t’ on réfléchit à la cause la plus insidieuse, celle qui apparemment ne pose pas de problème : celle du gonflement insidieux ou brutal de factures de tous les jours.
Gaz, électricité, essence, fioul et maintenant alimentation ? Vous savez, tout ce que les statistiques ne comptent plus dans le taux d’inflation.
Et si c’est cette dégradation de la situation de tous les jours, désolvabilisant les acquéreurs, et en même temps les avaient poussés dans une fuite en avant ?
La « robustesse » de la consommation US, n’était elle pas, tout simplement l’accumulation de charges incompressibles pour beaucoup de ménages ? Et les zones les plus concernées (en rouge), les zones où la
crise de l’électricité, la plus violente ? La Californie, par exemple rassemblant le plus grand nombre en % de prêts subprimes.
Il est clair que cette question est importante. La consommation énergétique des habitations est colossale. Et cette question ne peut être éludée. En attendant d’avoir maisons à énergie positive (et décorrélation du couple énergie/habitation), il y aura de plus en plus corrélation du prix de l’énergie et du prix de l’immobilier.

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