L’ex ministre iranien du pétrole démissionnaire K. Vaziri-Hamaneh, vient de déclarer que le pays (et le monde) par la même occasion allait à la crise énergétique.
« si la consommation d’énergie suit cette tendance, le pays sera confronté à une crise majeure dans les 15 ans).
L‘Iran ne peut développer sa production pour répondre à la demande intérieure croissante d’un pays qui fait 70 millions d’habitants, même si sa transition démographique apparait comme terminé.
Officiellement la production atteint 4.2 millions de barils jour, en réalité on parle de 3.8 millions, elle pourrait baisser de 1.5 millions.
Il n’y aura pas d’exportation de gaz avant 10 ans, au minimum, et la production défaillante fait que le gaz ne peut être injecté pour doper les gisements de pétrole.
Depuis la révolution de 1979, l’Iran qui avait atteint le stade du pic oil, vit une avec une production souvent dépendante d’évènements extérieurs, de conflits diplomatiques et militaires, en un mot, assez haché par le manque de prospection, d’investissements.
La courbe de production, qu’elle soit de gaz ou de pétrole est loin d’avoir en Iran la pureté décrite par hubbert.
Mais le sens est toujours le même. La décroissance. Les conditions géopolitiques et économiques font qu’elle risque de ne dépendre guère de la géologie…

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