Gisement de Kashagan… Report…énième…

KashaganLe pic oil est parfait aux USA et dans les pays peu agités. Montées de l’exploitation, maximum, déclin.
Puis il existe les contrées un peu plus agitées.
La, là courbe de production peut être très erratique. Elle s’explique par des conflits armés, politiques, des politiques d’embargo, de rétorsion, des quotas.
Là, avec Kashagan, on inaugure une nouvelle sorte de d’exploitation erratique : celle qui n’est pas commencée.
L’ENI, chargé de l’exploitation et regroupant un pool des majors, a vu ses activités suspendues par le gouvernement Kazakh.

Atteinte à l’environnement (avérée), dérapage des coûts (136 milliards de $ au lieu de 57, prévus à l’origine), volonté de renégociation du partage des bénéfices (de 10 à 40 %), et pourquoi ne le dirait on pas, absence aussi de volonté politique chez les dirigeants kazakhs ?
En effet le Kazakhstan ne manque guère de ressource, et l’exploitation du dernier grand champ pétrolier géant découvert depuis 30 ans, ne se pose pas comme une urgence.
Du moins pas chez les Kazakhs.
En effet, avec l’épuisement des ressources pétrolières, un certain nombre de pays ont adoptés un mode de gestion différent. On prend son temps et « Oil in the groud, is better than dollar in bank », est le nouveau slogan à la mode (huile dans le sol est meilleur que le dollar à la banque).
Les difficultés techniques (pétrole souffré et gazeux), dans une région au climat rude, donne un avant goût de ce que pourrait être l’exploitation du pôle nord…

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