Colza partout…

ColzaLe colza se développe largement en France : 1572 000 hectares soit 12 % de gain cet année, après 14 % en 2006 et 9 % en 2005.
Par rapport aux autres cultures, il devient très important :
4.87 millions d’hectares pour le blé,
2.84 pour la maïs,
1.69 pour l’orge.
La part destinée au biodiesel (870 000 ha) dépasse désormais celle destinée à l’alimentation (700 000 ha) et à l’export.

Néanmoins, on pense atteindre assez vite les limites pour le colza. Pas plus de 1.7 million d’hectares, pour cause d’assolement triennal. De plus, il ne concurrence pas vraiment l’alimentation. Le tourteau de colza issu de la fabrication de l’huile permet la nourriture du bétail.
Les surfaces en blé devraient augmenter, suite à l’ envolée des cours du blé. Les surfaces de maïs régressent, quand à elle. Plante tropicale adaptée, elle nécessite trop d’eau.
1.7 millions d’hectares, c’est relativement peu, et cela donne le volume possible de biocarburants fabricables en France : restreint.

Commentaires

13 réponses à “Colza partout…”

  1. Avatar de baka.
    baka.

    coquille: inadapté, le maïs, inadapté.
    🙂
    Les biocarburants, la grande farce énergétique de ce début de siècle.

  2. Avatar de patrick
    patrick

    si, on pourra toujours allumer son briquet…

  3. Avatar de greg
    greg

    Nous ne pourrons pas, il na pas moyen d’échapper au biocarburant!…

  4. Avatar de Patrick
    Patrick

    oui, mais seulement pour un nombre reduit de voitures…

  5. Avatar de greg
    greg

    Ce n’est pas à cause des voitures. On n’arrivera jamais à faire rouler les 40 tonnes avec des panneaux solaires ni les remorquer avec des bourricots

  6. Avatar de patrick
    patrick

    le bourricot ça a de l’avenir ! le mulet aussi !

  7. Avatar de greg
    greg

    Un bourricot ça tire 80 kg sur 15 km en terrain plat une fois par jour. Un poids lourd, c’est 40 tonnes à 300 km à la ronde par jour.

  8. Avatar de patrick
    patrick

    le mulet existe depuis 5000 ans, ça m’étonnerait que le camion dure autant…
    c’est pour cela qu’il faut eviter les transports inutiles…

  9. Avatar de greg
    greg

    Le problème c’est qu’on arrivera pas à alimenter les agglomérations de 10 millions d’hab avec des charrettes à bourricot

  10. Avatar de patrick
    patrick

    non greg, le probleme c’est que sans petrole, on n’arrive pas à produire de quoi nourrir ces 10 millions de personnes. Le moyen de transport est subsidiaire.

  11. Avatar de greg
    greg

    Sans pétrole, il faut plus de surface arables donc il faut aller plus loin chercher sa nourriture. Les agglomérations comme Paris Lyon Marseille, ne peuvent pas cultiver leur nourritures sur les trottoirs: on ne peut le faire que sur des terres arables. Donc il faut multiplier les bourricots. Alors, il vaut mieux nourrir les bourricots ou les poids lourds?

  12. Avatar de patrick
    patrick

    je crois que dans les deux cas, on ne pourra nourrir que beaucoup moins de monde. D’ailleurs, significatif est l’exemple paris lyon marseille. 3 grandes villes, trois grands ports…

  13. Avatar de greg
    greg

    Au XVIIIs, ces 3 villes malgré leur ports, ne sont jamais arrivé à 1 million d’habitants. Donc, pour faire vivre un max de population, il vaut mieux nourrir les bourricots ou les moteurs thermiques?

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