Les choses sont claires désormais, les députés européens veulent que la Russie soient une colonie de matières premières.
« Inquiets des restrictions concernant les entreprises énergétiques européennes basées en Russie, les membres du Parlement européen veulent des mesures plus strictes et souhaitent que la Commission fasse son possible pour que l’adhésion de la Russie à l’OMC dépende de l’accès des investisseurs européens aux vastes ressources en pétrole et en gaz du pays. »
Voila. Le russe devra solder ses réserves de gaz.
Si l’andouillerie tuait, pas de doute que nous serions appelé à réélire un parlement, dans son entier, prématurément décédé.
A cette boursouflure de l’égo, il faut rappeler les propos complètement farfelus de Thomas Gomart, directeur du programme russe pour l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI).
« Les russes ont besoin du marché européen de l’énergie. » En effet, comme chacun sait, ladite énergie est abondante, pléthorique et bradée, et nous faisons une BA, en débarrassant les russes de leurs « déchets » : gaz, pétrole et uranium.
Les russes peuvent plus facilement se passer de nous, que nous d’eux. En effet, quels seraient les effets d’une éventuelle rupture ? La Russie pourrait survivre quelques temps en refusant d’exporter, bien plus longtemps que les européens qui ne pourraient plus importer. La relation n’est pas égale, elle est assymétrique.
Bien entendu, le verrouillage de l’Europe de l’Ouest vis à vis de Gazprom est normal.

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