La récolte russe de céréales s’annonce bonne à 76 millions de tonnes contre 78.4 millions l’année dernière.
10 millions de tonnes sont disponibles pour l’export, mais si la flambée du prix fait l’affaire des céréaliers, le pouvoir central lui envisage de taxer fortement les exportations, et de les plafonner.
Partout désormais se pose la même question, jusqu’où cela va aller ?
Les replis désormais s’accélèrent.
L’ Ukraine avait taxé ses exportations de blé en juin, et l’ Indonésie taxe l’huile de palme.
Moralité : le marché, c’ est fini. C’est bien quand il y a des excédents, mais quand ils disparaissent ou que les prix flambent, retour au chacun chez soi.
A propos, il y a une crise ridicule en ce moment. Elle s’appelle crise du subprime, et crise du dollar. Mais toutes les deux sont complètement minuscules vis à vis de celle qui s’annonce. Celle de subsistance…
On le voit aussi, il y a une différence fondamentale entre la Russie et l’ Ukraine. La Russie a ces dix dernières années, investi massivement dans l’agriculture, sa récolte, bien que sévèrement touchée par endroits se maintient globalement. L’agriculture Ukrainienne, et plus largement l’économie Ukrainienne n’a pas à se reprocher un Karbovanetz d’investissement depuis 1991. On voit les résultats catastrophiques.

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