Le bidon se vide.

Vie_apres_le_petroleIl vaut mieux qu’il y ait une « vie après le pétrole« , car cela risque d’être bientôt.
J’avais écrit dans un précédent article que les stocks US se vidaient, un peu plus qu’hier et bien moins que demain.
C’est vérifié.
les prix du brut se sont élevés à plus de 79 $ le baril, record historique.
Les stocks de pétrole US baissent de 7.1 millions de barils, à 322.6 millions de barils.
Ceux d’essence de 0.7 millions de barils à 190.4 millions et les stocks de produits distillés augmentent de 1.8 millions à 134 millions.

L’ AIE prévoyait désormais une production de 85.9 millions en 2007, et de 88 en 2008 (ça ne mange pas de pain).
La réalité du pic oil s’impose désormais. La récente décision de l’opep d’augmenter sa production est tout au plus, une poudre aux yeux. 500 000 barils, essentiellement saoudien seraient simplement intraitables, trop lourds et trop soufrés.
La production, de 84.7 Millions de barils jour en mai 2005 est passé à 84.9 en mai 2006. A ce jour, septembre 2007, il est probable qu’on peut attendre de la fin de l’année, une baisse nette de production. Et non une hausse, même faible. Sauf à y rajouter le blanchiment d’une production clandestine (la hausse de production Opep), qui existait déjà aussi en 2006 et 2005.

Commentaires

Une réponse à “Le bidon se vide.”

  1. Avatar de Darlin
    Darlin

    Très bon livre. Cependant, la prudente estimation de la date du « peak oil » que certains voudraient nier risque encore d’être avancée dans les faits.
    Lire par exemple : La fin progressive du pétrole
    La production de pétrole n’a pas augmenté depuis un an, celle de l’Arabie a diminué (stratégie de préservation ou début du déclin ? )
    A partir de l’année prochaine, la production mondiale de pétrole va décroître à un rythme de plus en plus élevé, pétrole facile à extraire ou pétrole dont les conditions d’extraction sont difficiles, très coûteuses et catastrophiques pour l’environnement.
    Et la décroissance de la production peut être très rapide comme le montre la Norvège (- 15 % en 4 ans), la Grande-Bretagne (- 38 % en 6 ans), l’Australie (- 34 % en 5 ans).

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