Aujourd’hui, les jours de la junte en Birmanie sont comptés. Pour une simple et bonne raison, non pas humanitaire, il ne faut pas rigoler, les grandes puissances s’en contrefichent royalement (seuls naïfs et gogos vont se manifester dans nos pays pour soutenir la « fin du régime militaire ») mais parce que l’heure du partage du gâteau a sonné.
Les endroits du monde où les occidentaux par l’intermédiaire des grandes compagnies peuvent se gorger à souhait deviennent rares, c’est plutôt, de ce côté là, la débandade.
Un pays de dictature militaire, en quarantaine, isolé, qui n’a pas trop exploité ses ressources minières, gazières et pétrolières est vu comme la poule est regardé par le renard, ou le mouton par le loup.
Comme quelque chose de très aguichant, de très intéressant.
Les moines sont le moteur de cette révolution, et les liens sont très profonds entre moines avec la thailande voisine. Le degré d’indépendance de la thailande vis à vis des états unis, étant visiblement égal à zéro, depuis 1945.
Cette dictature, bien sur est trop vieille, trop lourde, trop honnie, trop sanguinaire. Mais elle sera remplacée par le chaos pendant dix ans, pendant lesquels les requins s’en donneront à coeur joie.

Laisser un commentaire