Le petit journal des blogueurs

ImagesPourquoi m’interdirais je de publier des interventions qui me semblent solides et charpentées, même si je n’en partage pas tous les avis ?
Celui-ci me parait intéressant aussi :
Merci de m’avoir si largement donné la parole. Vous me dites optimiste. Pas optimiste, pragmatique. Je ne suis pas rentré dans le détail de conception d’une maison à basse consommation d’énergie et d’une maison passive. Le puits canadien ne suffit pas bien sûr à apporter à lui seul les calories nécessaires pour compenser les déperditions énergétiques de la construction. C’est d’abord et avant tout un « régulateur » de température, puisqu’il permet de lisser la courbe de température de l’air de ventilation entrant en le réchauffant en hiver et en le rafraichissant en été. Dans une maison à basse consommation d’énergie (type Minergie), par définition équipée d’un système de ventilation double-flux à récupération de chaleur, il est recommandé, mais pas indispensable au bon fonctionnement général. Un simple poële à bois suffira à apporter les calories nécessaires, si tant est que l’effort ait été suffisamment porté sur la performance de l’isolation de l’enveloppe du bâtiment pour permettre d e faire l’économie d’un système de chauffage lourd (type chaudière à bois ou pompe à chaleur). Dans une maison dite passive, qui ne fait que pousser le concept un cran plus loin, un simple système de réchauffage (électrique ou à eau chaude) de l’air transitant par la VMC suffit à assurer l’appoint en calories tant les déperditions sont limitées par construction. Dans ce dernier cas effectivement, c’est la ventilation qui fait office de chauffage. Le poële n’est plus là que comme appoint ultime. Le principe fonctionne parfaitement dans des pays au climat plus rigoureux que le nôtre. Ne reste plus qu’à le mettre en application en France sans chercher, comme d’habitude, à réinventer la lune ! »

Je tiens à faire deux remarques à mon idée importante : on peut effectivement bâtir du passif. Ce n’est pas forcément plus compliqué (à condition de savoir le faire). La France est à situer dans son histoire : une construction totalement atone pendant l’entre deux guerre a conduit après 1945 à militariser et industrialiser la construction, en oubliant les savoir faire. L’avantage était évident, on formait une main d’oeuvre standard en peu de temps.
Le problème français, n’est finalement qu’un problème de formation professionnelle, dans ce cas précis aussi.
La deuxième remarque est aussi pour moi évidente. Même si l’intervention peut être considéré comme globalement juste, il faut bien faire avec des solutions imparfaites, pour améliorer les constructions existantes. Pas forcément d’un très bon cachet à l’origine, et là, il n’y a pas de miracles, on ne fait pas ce que l’on veut.

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