La théorie soviétique du pétrole abiotique mérite que l’on s’y intéresse, et assez miraculeusement, certains gisements semblent se rire de leur épuisement, au viet-nam, en Russie, au Mexique.
Pour certains, de l’autre coté du rideau de fer, le pic pétrolier aurait d’autres causes. Il faut citer le pétrole bon marché qui aurait conduit à la non-exploitation d’un certain nombre de gisements nord-américains (un puit foré et non exploité contamine les nappes avec les bactéries, il s’ensuit une destruction progressive du gisement), un « empirisme » nord américain, aux antipodes des études russes du sol, qui elles aboutissent à des taux phénoménaux de découvertes, y compris aux endroits censés être « stériles » en pétrole (60 %).
Enfin, des techniques pour faire dégorger les gisements, qui si elles les boostent un temps, entraine leur déclin, comme si on avait trop tiré sur un débit plus limité.
Donc la question est : énergie fossile, ou processus chimique continu ?
Le fait qu’un certain nombre de gisements existent dans des zones sismiques très instables, semble le confirmer.
Mais, cela, à mon avis, n’écarte pas la question du pic oil, pour autant. S’il faut descendre de plus en plus bas, et avec de plus en plus de prouesses techniques, il sera difficile de maintenir une production. En effet, même s’il existe une source « intarissable », il faut connaitre son débit.
En effet, on peut « aller à sa rencontre », mais si l’exploitation est trop importante pour le débit, il faut, comme pour l’eau, descendre de plus en plus bas pour la trouver. Hors l’eau ne manque pas sur terre, mais à certains endroits, il est clair que l’on en tire trop pour les possibilités. De même, même pour l’eau, on parle de parfois de « gisements fossiles ».

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