Géopolitique de l’affrontement en Asie.

Russie Zbigniew Brezinsky avait dans la tête une chose. Il fallait et isoler et si possible achever la seule puissance capable de mettre les USA « pat ».
Cette puissance, c’était la Russie. Car elle seule, par sa parité nucléaire, le vieux reliquat de la guerre froide, empêchait la domination durable des USA. Sa panoplie atomique, son énergie, et son reste d’armée. Les américains ont manqué l’occasion de l’anéantir et de la dépecer, la Russie, devant les résultats plus que déplorables de son adhésion à l’économie de marché, a changé de cap avec Poutine, s’est remis  un peu plus en ordre, et sa convalescence met en lumière l’échec américain, et de domination de longue période, et de la tentative de s’emparer des ressources fossiles en Irak, en particulier, et au moyen orient, en général.

Lors de sa traditionnelle séance de question réponse, Poutine a été clair, et a annoncé une évidence, la Russie avait suffisamment de force pour ne pas craindre le sort de l’Irak.
« La Russie a suffisamment de forces et de moyens pour se défendre et défendre ses intérêts aussi bien sur son territoire que dans d’autres régions du monde. »
Le changement de paradigme est clair aussi. Le fauteur de trouble, la puissance agressive et menaçante, ce sont les USA, qui provoque la reconstitution (au moins en Asie) de la sphère soviétique, et ce, à grande allure, et en plus grand.
Parlant de l’irak, Poutine a dit :
« C’est un petit pays, il est peu probable qu’il puisse se défendre, mais il possède d’immenses réserves de pétrole. Nous voyons bien ce qui s’y produit. On a appris à tirer, mais on n’arrive pas, pour l’instant, à mettre de l’ordre. D’ailleurs, il est douteux qu’on y parvienne, car faire la guerre contre le peuple est absolument vain ». et
« On peut balayer des régimes tyranniques de l’échiquier politique, par exemple, le régime de Saddam Hussein, mais faire la guerre contre le peuple est vain ».
La Russie, désormais, joue le rôle de pôle de stabilité. Quand à Madeleine Allbright, elle a déploré les ressources naturelles « injustement » réparties, sans se prononcer sur la consommation, injustement répartie aussi.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *